De superbes poèmes, citations et extraits de romans peuvent être lus pendant votre cérémonie de mariage laïque. Avec leurs mots émouvants et touchants, ils apportent une dimension encore plus intense à votre cérémonie. 5 lectures laïques magnifiques pour votre cérémonie de mariage.
Un extrait de la BD « Le bleu est une couleur chaude », de Jul Maroh
« Je t’aime passionnément, et je t’aime paisiblement, peut-être est-ce cela l’amour éternel, ce mélange de paix et de feu. »
Une citation de Victor Hugo
« Je n’ai qu’un instant,
Je t’envoie l’éternité dans une minute,
L’infini dans un mot,
Tout mon cœur dans : je t’aime. »
Le poème « L’amour partagé », d’André Noiret
« J’ai vécu tous ces jours, j’ai vécu toutes ces nuits,
Pour arriver enfin en ce temps d’aujourd’hui
Où je donne sans crainte à l’avenir incertain
Tout mon amour, tous mes émois, tous mes matins :
À t’aimer sans détour, à t’aimer tendrement,
À ne faire de toi qu’un bouquet d’agrément,
Un livre de passion aux mots d’amour si doux
Que tous les dieux du ciel en deviendrait jaloux !
Où j’écrirais chaque jour une nouvelle page
En bénissant notre mariage
Moment délicieux de deux cœurs qui s’unissent,
Amour partagé pour le meilleur et pour le pire,
Radieux espoirs d’un foyer qui se tisse,
Interminables échanges de mots doux, de soupirs ;
Anneaux scellant un bonheur infini,
Goutte pure de rosée qui fait fleurir vos âges,
Et mûrir votre amour en un superbe fruit :
Deux âmes qui frissonnent, c’est cela le mariage.
S’aimer l’un l’autre, la main dans la main,
Et triompher traversant les orages :
Se retrouver tout au bout du chemin,
La route est longue pour ce très beau voyage.
Chantez, dansez ensemble, soyez joyeux ;
Que vos cœurs brillent d’une belle harmonie,
Remplissez la coupe de l’autre et tout heureux
Savourez ainsi cet amour qui vous unit.
L’âme du vent nous raconte sa romance,
Demain le printemps où tout se renouvelle,
Où le soleil chauffe l’herbe qui danse,
Annoncera fièrement la nouvelle !
Tintez grelots, tintez cloches, tous en chœur
Entre vos bras ouverts le bonheur a sonné ;
Les anges du ciel chanteront l’amour vainqueur,
En annonçant la naissance d’un nouveau-né. »
Le slam « Quand nous aurons cent ans ? », de Grand Corps Malade et Jeanne Cherhal
« Quand nous aurons cent ans et cent jours et cent nuits
Que nos petits-enfants auront fait des petits
Quand nos bras d’allumettes s’effriteront d’un coup
Que le poids de nos têtes écraseront nos cous
Que nous restera-t-il pour finir en beauté ?
Quand nous aurons cent ans et de beaux souvenirs
De nos corps s’aimantant comme deux gouttes de cire
Quand la moindre caresse aura l’air d’un cent mètres
Et que la vieille maîtresse aura perdu son maître
Que nous restera-t-il pour finir en beauté ?
Quand nous aurons cent ans dans nos cœurs de sauvages
Dans nos yeux presque blancs nos cheveux de passage
Quand nos cils tomberont comme un arbre à hélices
Que nos jambes n’auront jamais été si lisses
Quand nous aurons cent ans et la révolte sèche
Que l’inertie des temps aura brisé nos flèches
Quand la fatalité nous fera dire : tant pis
Et qu’un point de côté nous mettra au tapis
Quand nous aurons cent ans de regards en arrière
Quand ce qui nous attend sera déjà derrière
Quand revenus de tout et dépassés par tous
Nous attendrons surtout une sortie très douce
Que nous restera-t-il pour finir en beauté ?
Il nous restera ça : ton rire qui se faufile
Étincelant, immédiat, entre mes mots futiles
Mon rire qui prend sa source à ton esprit fissa !
J’espère qu’en bout de course, il nous restera ça.
La poésie « Lorsque nous serons vieux », de Rosemonde Gérard
« Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,
Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs,
Au mois de mai, dans le jardin qui s’ensoleille,
Nous irons réchauffer nos vieux membres tremblants
Comme le renouveau mettra nos cours en fête,
Nous nous croirons encore de jeunes amoureux,
Et je te sourirai, tout en branlant la tête,
Et nous ferons un couple adorable de vieux
Nous nous regarderons, assis sous notre treille,
Avec des petits yeux attendris et brillants,
Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,
Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs,
Sur le banc familier, tout verdâtre de mousse,
Sur le banc d’autrefois, nous reviendrons causer.
Nous aurons une joie attendrie et très douce,
La phrase finissant souvent par un baiser ;
Combien de fois, jadis, j’ai pu dire : « je t’aime ».
Alors, avec grand soin, nous le recompterons,
Nous nous ressouviendrons de mille choses, même
De petits riens exquis nous radoterons
Un rayon descendra, d’une caresse douce,
Parmi nos cheveux blancs, tout rose, se poser,
Quand sur notre vieux banc tout verdâtre de mousse,
Sur le banc d’autrefois nous reviendrons causer.
Et comme chaque jour je t’aime davantage,
Aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain,
Qu’importeront alors les rides au visage,
Si les mêmes rosiers parfument le chemin.
Songe à tous les printemps qui, dans nos cours, s’entassent ;
Mes souvenirs à moi seront aussi les tiens !
Ces communs souvenirs toujours plus nous enlacent
Et sans cesse entre nous ils tissent d’autres liens ;
C’est vrai, nous serons vieux, très vieux, faiblis par l’âge,
Mais plus fort chaque jour je serrerai ta main ;
Car, vois-tu, chaque jour, je t’aime davantage,
Aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain.
Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,
Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs.
Au mois de mai, dans le jardin qui s’ensoleille,
Nous irons réchauffer nos vieux membres tremblants
Comme le renouveau mettra nos cœurs en fête,
Nous nous croirons encore aux heureux temps d’antan,
Et je te sourirai, tout en branlant la tête,
Et tu me parleras d’amour en chevrotant
Nous nous regarderons, assis sous notre treille,
Avec des yeux remplis des pleurs de nos vingt ans…
Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,
Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs.
Poètes, romanciers, hommes célèbres et même anonymes ont su exprimer avec des mots les sentiments profonds qui animent un mariage. Quels textes avez-vous choisi pour votre cérémonie de mariage laïque ?